Nous le savons, ce n’est pas la première fois que nous entrons en Carême, nous savons en quelques mots ce qu’il est. Le Carême ? Un temps de pénitence, de prière et de partage, l’Évangile vient à l’instant de nous le redire.
Et tout cela dans quel but ? Non pas pour nous faire du mal ou pour nous triturer l’esprit en ressortant triste parce que nous serions loin du compte. L’Évangile disait bien : « ne prenez pas un air abattu, n’ayez pas une mine défaite. »
Le but c’est de retrouver son âme d’apôtre, de disciple-missionnaire comme on dit aujourd’hui.
Le Cardinal Lavigerie disait à ses nouveaux missionnaires : « Soyez des apôtres, rien que des apôtres ! ». Le pape François avait souligné un jour : l’apôtre n’est pas un manager, il n’est pas un savant conférencier, il n’est pas un « magicien » de l’informatique, l’apôtre est un témoin. Ajoutant : Si, à un moment ou à un autre, vous vous retrouvez à faire du prosélytisme, arrêtez-vous, convertissez-vous et continuez.
Alors pour cela, nous allons cette année mettre en avant la gratitude.
La gratitude commence par le fait de reconnaître dans notre vie les petites merveilles du quotidien, à les goûter et à remercier pour ce que cela nous apporte. Les effets de la gratitude sont nombreux, de multiples études scientifiques le démontrent. “Ils concernent toutes les dimensions de l’homme (le corps, l’esprit et l’âme.”
Et paraît-il la gratitude diminue le stress. Elle favorise les sentiments agréables comme la joie, l’amour, la satisfaction. Elle donne de l’énergie, fait grandir l’estime de soi, augmente la motivation, donne du sens à la vie. Elle améliore nos relations avec les autres. Elle contribue à favoriser un bon climat relationnel. Alors elle s’inscrit dans ce que peut être notre Carême en cette année du Jubilé. Elle est au cœur de la vie chrétienne.
En une phrase : « C’est la gratitude qui alimente la flamme de l’espérance » et j’ajouterai : « et qui fait de nous de véritable témoins ».
Bon Carême
