Vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres
https://www.aelf.org/2025-05-18/romain/messe#messe1_lecture4
Le SEIGNEUR est tendresse et pitié,
la bonté du SEIGNEUR est pour tous,
sa tendresse pour toutes ses œuvres.
Bien évidemment Jésus en a été le reflet. Il a aimé avec tendresse et pitié, sa bonté s’est révélée à tous et à chacun. Comme il nous a aimés, il nous faut aimer.
Cela rejoint l’actualité : le projet de loi, sur l’aide à mourir, ignore complètement ce commandement nouveau.
La Conférence des responsables de culte en France – catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste – alerte solennellement sur les graves dérives qu’implique la proposition de loi introduisant dans la législation française un « droit à l’aide à mourir ». Dans le texte qu’ils ont publié, ils redisent : Derrière une apparente volonté de compassion et d’encadrement, ce texte opère un basculement radical : il introduit légalement la possibilité d’administrer la mort – par suicide assisté ou euthanasie – en bouleversant profondément les fondements de l’éthique médicale et sociale.
Premièrement
Ils redisent que les mots choisis masquent la nature véritable de l’acte. Qualifier une mort administrée de « naturelle » est une contrevérité qui vise à anesthésier les consciences et affaiblir le débat public.
Deuxièmement
Il y aura une réelle rupture avec l’essence du soin.
De nombreux soignants expriment leur désarroi : être chargés de provoquer la mort d’un patient constitue une transgression radicale de leur mission, et risque d’instaurer une culture de la mort là où la médecine s’est toujours construite comme un service de soin à la vie.
Troisièmement
Des garanties éthiques gravement insuffisantes.
Quatrièmement
Une menace directe pour les plus vulnérables.
L’instauration de ce « droit » risque d’exercer une pression sourde mais réelle sur des personnes qui finiront par se dire « je suis un fardeau pour les autres ». L’option terminale se présentera comme solution.
La Conférence des responsables de culte en France lance un appel à la responsabilité politique et humaine
Devant cette possible rupture anthropologique, la Conférence appelle les parlementaires à faire preuve de discernement. Légaliser la mort administrée ne sera pas un progrès, mais une régression éthique, sociale et médicale.
Il faut choisir,
choisir l’investissement dans les soins palliatifs,
choisir la formation à l’écoute,
choisir l’accompagnement global des personnes jusqu’à la fin de leur vie.
Ces choix sont ceux
de l’humanité contre l’abandon,
de la relation contre la solitude,
du soin contre la résignation.
La bonté du SEIGNEUR est pour tous, sa tendresse pour toutes ses œuvres.
“Vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.”
AMEN
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