Cinq essentiels pour notre vie paroissiale
Cinq essentiels pour notre vie paroissiale
Évoquer cinq essentiels, c’est tout d’abord évoquer le mode de vie de Jésus. Jésus vivait au cours de son ministère public cinq choses.
Jésus est un priant.Il prie souvent sur la montagne, seul, à l’écart. Les disciples parfois le cherchent et ils le retrouvent en train de prier. C’est là où ils lui posent la question : « mais Seigneur apprends nous à prier. La prière de Jésus : une intimité silencieuse avec le Père mais pas seulement, c’est aussi une prière missionnaire, il prie avant de choisir les douze, avant l’enseignement du Notre Père. Jésus est un priant.
Jésus est serviteur. Pas besoin de rappeler son geste au soir du Jeudi-Saint quand il lave les pieds de ses disciples. Il est au milieu de ses disciples comme celui qui sert. Un serviteur doux et humble de cœur. Proche des plus petits, des pécheurs, des malades. Jésus le Serviteur.
Jésus demeure dans la Parole. Il ira dans les synagogues, on le voit lire un passage d’Isaïe dans la synagogue de Nazareth. Cette parole elle est dans sa bouche et dans son cœur, même s’il dira à plusieurs reprises : « il vous a été dit mais moi je vous dis… » Jésus est familier de la Parole.
Jésus évangélise. Il va de village et village. «Ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons. » ; « Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Jésus évangélise de village en village.
Jésus vit la fraternité. Jésus entre en relation avec les disciples, avec les autres. Même après sa résurrection quand il chemine avec les deux disciples d’Emmaüs, il prend le temps de les rejoindre de créer un climat favorable, ce qui fera dire aux deux marcheurs : « reste avec nous ». Jésus un frère pour les uns et les autres.
Que nous disent ces cinq essentiels à nous aujourd’hui ? Il nous faut les vivre dans chacune de nos activités paroissiales. Quand je vais au Mont Saint-Michel avec vingt-huit jeunes : est-ce que je vais avoir des temps de prière ? Quand est-ce que je vivrais avec eux un temps de formation ? Comment va se vivre la fraternité entre nous tous ? À quel moment le mot service va être vécu entre nous ? De quelle manière vont-ils témoigner au retour, seront-ils à leur tour évangélisateurs ?
Ces cinq essentiels ne sont pas une option. Il nous faut les vivre tous les cinq. Si l’un des mots n’est pas vécu nous ne sommes pas disciples-missionnaires. Parce que c’est la réalité de nos années 2020 et des années qui viennent. Le contexte n’est plus celui des années 2000, encore moins des années 80… et je ne vais pas plus loin.
Notre grande nouveauté est celle-ci : nous ne sommes plus simplement baptisé, ni même chrétien, nous sommes disciple et disciple missionnaire. Et qu’est-ce qui nourrit un disciple, ce sont ces cinq mots, et quel est le terreau, le terrain favorable pour un disciple, ce sont ces cinq mots. Et qu’est-ce qui fait que nous sommes appelé à être disciple missionnaire ? Ce sont les talents de chacun et chacune, certains à travers la musique, un autre à travers la déco, un troisième dans sa manière d’animer la prière, et la liste est interminable puisque nous sommes tous porteur de talents.
Les cinq essentiels on n’a pas fini d’en parler parce que désormais il faut que ce soit notre ADN.
AMEN
